À l’achat d’une maison ou d’un condo, confondre la valeur marchande et la valeur municipale est une erreur qui peut coûter cher. La valeur municipale est établie par la municipalité et sert de balise afin de taxer le propriétaire selon la valeur de sa propriété. Cette valeur est normalement revue à chaque rôle triennal ;
Les ventes résidentielles ont poursuivi leur progression au Québec au premier trimestre. Dans le reste du Canada, les données gravitent autour des niveaux les plus faibles en six ans.
S’inspirant des statistiques compilées sur le réseau Centris des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que 23 667 ventes résidentielles ont été réalisées au premier trimestre de 2019, soit une hausse de 8 % par rapport au trimestre correspondant de 2018. « Il s’agit d’un 19e trimestre d’affilée de hausse », indique la fédération. À titre de comparaison, selon les données de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) recueillies sur le système interagences, les ventes résidentielles ont reculé d’environ 3 % à l’échelle canadienne entre les deux trimestres de comparaison.
Sur la scène québécoise, les ventes résidentielles ont augmenté de 7 % dans la maison unifamiliale, de 12 % dans les condos et de 1 % dans les plex.
Poursuivant sa lecture du marché, la FCIQ a ajouté que le nombre de propriétés à vendre a poursuivi sa baisse, « affichant une diminution de l’offre pour un 13e trimestre d’affilée ». Au total, 61 885 propriétés résidentielles étaient inscrites sur Centris, soit 9 % de moins qu’au 31 mars 2018. Pour sa part, le prix médian pour l’ensemble du Québec a augmenté de 3 % à 255 000 $ pour les maisons unifamiliales et de 1 % à 231 000 $ pour les condos. Il est demeuré inchangé à 385 000 $ dans le segment des plex.
Au Canada, l’ACI a précisé que les ventes résidentielles ont augmenté de 0,9 % en mars après avoir connu une « importante chute » en février. Sur une base trimestrielle, le repli oscille autour de 3 % par rapport au premier trimestre de 2018. En mars, les ventes résidentielles réelles ont toutefois chuté de 4,6 % d’une année à l’autre pour atteindre leur niveau le plus bas depuis 2013. « Elles se situaient aussi à près de 12 % en deçà de la moyenne sur dix ans pour le mois de mars. »
Source : Le Devoir, 16 avril 2019, Gérard Bérubé
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