By Gaël Lupien
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MONTRÉAL – Ce sont dans les marchés de villégiature de Mont-Tremblant, Bromont et Orford que les acheteurs doivent débourser les prix les plus élevés pour acquérir une maison unifamiliale.

Dans le village de Mont-Tremblant, dans les Laurentides, le prix médian des maisons unifamiliales atteignait 583 500 $ en date du 30 septembre, selon l’Étude sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage. La forte demande dans ce secteur a fait en sorte que la croissance du prix médian des maisons unifamiliales y a fait un bon non négligeable de 37,3 % par rapport à la même date l’an dernier.

Suivent Bromont (348 875 $), en Montérégie, et Orford (330 000 $), en Estrie.

Pour les copropriétés, les prix médians les plus chers sont à Mont-Tremblant (322 000 $), Bromont (270 000 $) et Saint-Sauveur (235 000 $).

En revanche, les meilleures aubaines pour une résidence unifamiliale dans un secteur de villégiature peuvent être faites à Baie-Saint-Paul avec un prix médian de 189 500 $, devant Saint-Faustin/Lac-Carré (190 000 $) et le secteur Saint-Jovite de Mont-Tremblant (233 500 $). Pour le marché de la copropriété, il faut regarder du côté de Stoneham-et-Tewkesbury (190 000 $), le secteur Saint-Jovite de Mont-Tremblant (202 450 $) et le village de Mont-Tremblant (232 500 $).

L’Étude sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage, qui se penche sur 12 marchés de la Belle Province, montre que les ventes ont «observé un gain solide» de 4,3 % comparativement à la période de 12 mois précédente, terminée le 30 septembre dernier. Toutefois, les hausses de prix ont été «modestes», avec une augmentation de 1,8 % d’une année à l’autre pour un prix médian de 303 030 $.

«La santé économique, la confiance des consommateurs et la robustesse du marché immobilier résidentiel de la province sont autant de facteurs ayant incité les acheteurs à se procurer une résidence secondaire ou permanente sur les marchés alpins de la province, a dit Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage, région du Québec.

«La hausse des ventes sur les marchés récréatifs coïncide avec une croissance des revenus des ménages, qui fait en sorte d’offrir un budget additionnel pour l’achat d’une propriété, a-t-il poursuivi. Le contexte de faibles taux d’intérêt et la constance du marché de l’emploi s’ajoutent aux incitatifs pouvant motiver les acheteurs.»

Source : Journal de Montréal, jeudi 28 novembre 2019, par Guillaume Picard

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