Des villes denses, quasi sans voitures, où le télétravail est devenu la norme : voilà à quoi devrait ressembler la grande région de Montréal en 2061 si l’on veut espérer réduire les conséquences sanitaires et environnementales des transports, selon des chercheurs. Si la pandémie a permis d’adopter massivement le télétravail nous rapprochant de ce « scénario optimal »,
Le gouvernement Trudeau devrait annoncer le 19 mars, à l’occasion du dépôt du budget, des mesures pour rendre l’achat d’une maison ou d’un condo plus abordable, a appris la Presse canadienne.
Le ministre des Finances, Bill Morneau, a promis que le budget mettra l’accent sur les moyens visant à améliorer l’accès à la propriété pour les Canadiens, plus particulièrement pour ceux âgés de 25 à 30 ans.
Les mesures budgétaires au chapitre de l’habitation devraient attirer l’attention. Selon des sondages, l’accès à la propriété demeure l’une des principales préoccupations de la génération Y, dont le poids électoral s’est accru en vue du scrutin d’octobre.
M. Morneau dit avoir écouté les recommandations provenant de diverses sources, dont des spécialistes universitaires ou des experts en marché immobilier ou hypothécaire.
Le gouvernement compte s’attaquer aux problèmes liés à l’offre, à la demande et à la réglementation, a indiqué une source fédérale qui a refusé de fournir des précisions.
Toutefois, le gouvernement doit chercher à présenter de nouvelles mesures tout en évitant de déstabiliser les marchés immobiliers, de faire monter les prix et de contribuer davantage à l’endettement des ménages.
Selon des documents internes obtenus par La Presse canadienne en vertu de la Loi d’accès à l’information, M. Morneau a été averti dès novembre que le lourd endettement des Canadiens représente un risque majeur en cas de chocs soudains.
Des acteurs du marché de l’immobilier, des prêts hypothécaires et de la construction ont exhorté Ottawa à atténuer ou même à éliminer les tests de résistance qui resserrent les règles de qualification pour une hypothèque.
M. Morneau n’a lancé aucun signal indiquant que le gouvernement était prêt à aller dans cette direction.
Paul Kershaw, un professeur de l’Université de la Colombie-Britannique, espère que le gouvernement n’assouplira ou n’étendra pas la période d’amortissement. De telles mesures, craint-il, pourraient inciter les gens à emprunter davantage.
Il souhaite aussi des politiques visant à empêcher le prix des maisons et des condos de croître plus rapidement que les revenus.
« Nous avons besoin d’un gouvernement qui dit qu’une propriété est un lieu d’habitation et non un investissement », soutient-il.
Source : La Presse canadienne, 17 mars 2019, par Andy Blatchford
Autres articles pouvant vous intéresser
À Montréal, un futur plus dense, sans voitures
15 septembre 2020
Les propriétaires retraités devraient-ils rembourser leur hypothèque?
28 août 2020
La pandémie a mélangé les cartes et certaines options, qui n’étaient jusqu’alors que peu intéressantes, reviennent en force. Il en est ainsi du remboursement de l’hypothèque. Avant la COVID-19, nombre de placements à revenu fixe pouvaient se révéler intéressants pour les retraités en quête de placements sûrs, note le site Morningstar. Sauf que depuis, les
Immobilier : coup de pouce aux premiers acheteurs
21 mars 2019
Aux prises avec un marché immobilier qui lui donne encore du fil à retordre dans certaines régions, le gouvernement Trudeau veut stimuler encore une fois la construction de logements abordables tout en offrant un appui financier aux acheteurs d’une première propriété. Par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), Ottawa va permettre